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          Crainte d'abus sexuels sur le mineur

          Accueil > Situations types > Maltraitances infantiles > Crainte d'abus sexuels sur le mineur

          Nous sommes ici dans une situation floue puisque aucune certitude n'existe quant à un réel abus sur l'enfant.

          Par un langage autre que celui des mots (dessins, jeux à connotation sexuelle, plaintes psychosomatiques, changements de comportement, troubles du sommeil, de l'alimentation...), l'enfant peut vous faire passer un message. Il faut y être réceptif et lui montrer votre attention particulière.

          Votre réaction doit toujours être guidée par le souci de sa protection. Il peut être judicieux d'interpeller les parents par rapport à vos craintes ainsi que les services de première ligne avant de faire appel à des services spécialisés.

          Quoi qu'il en soit, il faut se donner les garanties que l'enfant n'est pas abandonné à lui-même et que quelqu'un reste attentif à ses côtés.
           

          D’un point de vue légal

          Compte tenu de sa mission et de sa capacité à agir, l’intervenant est tenu d’apporter aide et protection à l’enfant victime de maltraitance (...) ou à son milieu familial de vie. Cette aide vise à prévenir ou à mettre fin à la maltraitance.

          (Art. 3 §1er du décret relatif à l’Aide aux enfants victimes de maltraitance du 12 mai 2004)

          Si un médecin soupçonne qu’un enfant est maltraité, est abusé sexuellement ou subit des effets graves d’une négligence, il doit opter pour une approche pluridisciplinaire de la situation, par exemple en faisant appel à une structure conçue spécifiquement pour gérer cette problématique 5 (...) Lorsqu’un médecin constate qu’un enfant est en danger grave, il doit sans délai prendre les mesures nécessaires pour le protéger. (...) Si ce danger est imminent et s’il n’y a pas d’autre moyen pour protéger l’enfant, le médecin peut communiquer ses constatations au procureur du Roi. (...) Les parents ou le tuteur de l’enfant seront informés des constatations du médecin et des initiatives que celui-ci compte prendre sauf si cette information peut nuire à l’intérêt de l’enfant. (...) Avant de prendre toute initiative, le médecin doit en parler au préalable avec l’enfant dans la mesure où les capacités de discernement de celui-ci le permettent.

          ( Art.61 du code de déontologie médicale de 1978, modifé le 16/11/2002 organisé par le Conseil national de l'Ordre des médecins)